L’année 2022 se conclut par des élections qui n’ont attiré que 11,2% de votant·es, le plus faible taux de participation depuis plus d’une décennie. La politique désintéresse, tandis que l’économie inquiète après une année marquée par des pénuries, une
inflation galopante et en toile de fond, des négociations compliquées avec le FMI.
Une année politique mouvementée
Avec une consultation nationale, un référendum et des élections législatives symboliquement organisée le 17 décembre, Kaïs Saied tente d’assoir et légitimer son pouvoir. Mais la nouvelle Constitution, tout comme les procédures implémentées par la nouvelle
loi électorale, ont été marquées par de nombreux dysfonctionnements.
En parallèle, les mesures prises par le Président inquiètent. Décrets-lois menaçant le travail de la société civile et les journalistes, dissolution du Conseil supérieur de la magistrature, révocation de juges… Kaïs Saied s’attaque à la fois aux droits
et libertés et à l’indépendance de la justice.
Depuis 2011, la société civile a mené de nombreux combats pour les droits humains, la justice et le processus démocratique. Mais elle est désormais diabolisée par Kaïs Saïed qui menace les acquis de la dernière décennie.
Suite à l'annonce des premiers résultats de la E-istichara initiée par le Président Kaïs Saied, inkyfada, en collaboration avec l'ONG Al Bawsala, a décortiqué les données relatives à la participation des tunisien·nes à cette consultation nationale
présentée par le Président comme étant un outil pour rendre le pouvoir au peuple et l'impliquer dans le processus de réformes sur tous les niveaux. Dataviz.
Un an après s’être accaparé les pleins pouvoirs, Kaïs Saied met en place ses promesses : la rédaction d’une nouvelle Constitution et un référendum qui donneront, d’après lui, “le pouvoir au peuple”. Organisé en à peine deux mois, plusieurs dysfonctionnements entravent ce processus.
Comment expliquer qu’une majorité des procès durent plusieurs années ? Confronté·es à la question de la lenteur du système judiciaire, les juges y voient souvent une conséquence des manques de ressources humaines et matérielles. Qu'en est-il réellement ?
Après avoir adressé plusieurs avertissements des mois durant, Kaïs Saïed a soumis au référendum un projet de constitution relatif au système judiciaire et son organisation, empreint de sa vision personnelle. Il a remplacé le terme " pouvoir " par " fonction " tout en laissant aux lois ultérieures la charge de structurer cette " fonction " et de contrôler les magistrat·es dans leur travail.
La justice est-elle indépendante en Tunisie ? Menaces policières, complaisance des juges avec l’appareil sécuritaire, mainmise de l’exécutif…inkyfada analyse les menaces à l’indépendance de la justice, quelques mois après les révocations arbitraires de 57 juges par Kaïs Saied.
En plus de nos nombreuses enquêtes et articles d’analyse, inkyfada podcast a réalisé plusieurs productions autour de la vie politique du pays. Inkytalk, l’émission d’actualité de la rédaction d’inkyfada a régulièrement invité des acteur·trices de la société
civile et des chercheur·ses pour analyser l’évolution de la situation politique.
En plus de cela, nous avons réalisé deux séries inédites intitulées “Au coeur du projet” et “Justice au bord du précipice”. La première interroge des soutiens de Kaïs Saied, celles et ceux qui ont fait sa campagne électorale et se considèrent “au
coeur du projet politique” du Président.
Les six épisodes de “Justice au bord du précipice” nous plongent dans les rouages du système judiciaire avec des interviews exclusives de juges, et avocat·es qui discutent, en plus de l’actualité politique, des procédures pénales, de l’infrastructure
ou encore des relations avec les forces de l’ordre et l’exécutif.
La victoire écrasante de Kais Saied, lors des élections présidentielles de 2019 mérite que l’on s’interroge sur ses causes, ses conséquences et contributeur·trices. Inkyfada tente avec “Au cœur du projet”, un podcast de quatre épisodes, de présenter les membres de sa campagne électorale et celles et ceux qui se considèrent “au cœur du projet politique” représenté par Kais Saïd. Après le 25 juillet, avec les changements entamés au sein de l’arsenal juridique, ce projet se précise de plus en plus.
Inkytalk, l'émission de la rédaction sur des sujets d'actualité.
Le podcast, "Justice au bord du précipice", explore, en six épisodes, le système judiciaire et sa relation avec les citoyen·nes et le pouvoir exécutif. Les discussions portent sur la durée des procédures, l’infrastructure, le code de procédure pénale et la relation entre les juges et les forces de l'ordre. Le podcast aborde également les récentes révocations de certain·es juges et l'émergence de nouveaux textes relatifs au fonctionnement de la justice, à savoir le cinquième chapitre de la nouvelle constitution, qui porte sur la fonction juridictionnelle, et la loi sur la réconciliation pénale.
Inflation, pénuries et FMI
L’inflation a atteint 9,8% en novembre 2022. Les coûts des produits de base ont, pour certains, été multipliés par trois. Les prix flambent et de nombreuses denrées - beurre, lait, voire eau minérale - manquent sur les étals. Les affiches “Pas plus
d’un paquet par personne” sont devenues une habitude dans les supermarchés.
Pendant ce temps, le pouvoir tente de parvenir à un accord avec le FMI. Après avoir finalement accepté d’octroyer un prêt s’élevant à 1,9 milliards de dinars - la Tunisie en avait demandé le double -, le FMI a finalement reporté l’examen de cet accord,
prévu normalement pour le 19 décembre. Affaire à suivre.
Alors que de nombreux produits alimentaires, dont les matières premières subventionnées, sont absents du marché, des voix s'élèvent aujourd'hui dans la rue tunisienne. Elles dénoncent la cherté des prix et la détérioration du pouvoir d'achat des Tunisiens.
Alors que la ministre du Commerce, Fadila Rebhi, confirme la disponibilité des quantités nécessaires de produits subventionnés, expliquant le manque chez les vendeur·ses au détail par l'empressement, les magasins continuent de manquer d'huile végétale subventionnée et surtout de dérivés de céréales subventionnées. Comment expliquer ce décalage entre les déclarations du ministère et la réalité ?
“Tunis est en train de devenir la ville des queues !”. De l’absence d’essence à la grève des boulangeries, plusieurs produits subventionnés manquent de plus en plus. Ces manquements témoignent d’une pénurie bien plus grave : celle des finances de l’État.
Devant le poste frontière à Ben Guerdane, les marchandises affluent de la Libye vers la Tunisie au moindre coût douanier possible. Ce marché transfrontalier offre un revenu à des milliers de commerçant·es et devient une véritable économie parallèle que le secteur officiel peine à concurrencer. Au nord, dans la région du Kef, les habitant·es essaient de pallier la cherté des prix en s'approvisionnant en Algérie.
Après l'accaparement des pleins pouvoirs par Kaïs Saied le 25 juillet 2021, la loi de finances pour l’année 2022 a été rédigée à la seule discrétion de son gouvernement et promulguée par décret présidentiel. Cette loi est-elle différente des lois précédentes ? Et quels sont les principaux griefs formulés à son encontre ?
En octobre 2022, les services du FMI sont parvenus à un accord avec les autorités tunisiennes pour un prêt de 1,9 milliard dollars. L'État tunisien en avait demandé le double, alors que le contexte socio-économique du pays est de plus en plus compliqué pour les citoyen·nes.
Un pays sous tension
La cherté de la vie pèse sur le quotidien des citoyen·nes. Plusieurs manifestations mêlant opposition contre le président et protestations en raison de la situation socio-économique ont eu lieu cette année.
A Zarzis, un mouvement d’une ampleur inédite s’est déclenché en septembre après le naufrage d’une embarcation de 17 personnes tentant de rejoindre l’Europe. Les habitant·es de Zarzis continuent de protester jusqu’à aujourd’hui.
Enfin, alors que le procès d’Omar Laabidi continue, quatre ans après la noyade du jeune supporter, inkyfada s’est engagé contre les violences policières à travers la réalisation du webdoc “Tué·es par la police depuis 2011 : les violences policières en
chiffres”.
Septembre 2022. Plusieurs familles, originaires du Mali, du Maroc, de l’Algérie, ou encore d’autres villes en Tunisie, débarquent à Zarzis. Toutes ont un point commun : elles ont perdu un·e proche en migration qui est, depuis, porté·e disparu·e. Elles ont décidé de se réunir pour se soutenir, rendre hommage, mais surtout, trouver des moyens pour obtenir vérité et justice après des années de silence.
Plusieurs Tunisien·nes ont perdu la vie suite à des violences excessives de la police. Parmi ces victimes, presque aucune n'a eu accès à un procès équitable. Au contraire, les preuves et les témoignages se perdent dans les dédales du système judiciaire. La plupart de ces affaires n’ont pas encore franchi le stade de la recherche préliminaire ou de l’enquête, témoignant d'une impunité récurrente.
De nombreu·ses agriculteur·trices protestent contre la hausse brutale des prix du fourrage qui a atteint 300 dinars la tonne. La vague de protestations s’est étendue à la majorité des bassins laitiers au cours de la semaine du 6 au 14 mai 2022, jusqu’à ce que le ministère du Commerce décide de geler les augmentations des prix de l’alimentation pour bétail, pendant le mois de mai.
inkyfada fait la lumière sur des affaires opaques
L’enquête est au coeur de notre travail. Quand le pétrolier Xelo s’est échoué au large de Gabès, inkyfada a mené une investigation détaillée pour réellement comprendre les dessous de cette affaire et l’implication des autorités.
Face au projet d’une méga centrale solaire dans le Sud du pays, nos journalistes ont cherché à comprendre si cela sera réellement profitable pour la Tunisie.
Découvrez ici quelques-unes de nos investigations réalisées cette année et n’hésitez pas à consulter notre site pour découvrir les autres !
Après plusieurs jours d’incertitude, les autorités tunisiennes ont finalement annoncé que le pétrolier Xelo, échoué dans le Golfe de Gabès, ne contenait pas la moindre trace de gasoil, éloignant le risque d’une marée noire. Mais derrière ce soulagement, de nombreuses zones d’ombre subsistent autour de ce navire désormais échoué à 18 mètres de profondeur.
Depuis dix ans, l’entreprise tuniso-britannique TuNur nourrit l’ambition d’exporter le soleil tunisien vers l’Europe, et projette de construire une méga centrale solaire dans le sud de la Tunisie d’ici quelques années. Mais celle-ci ne sera pas sans impact sur les communautés et les ressources locales. À l’heure de la COP27 en Égypte, les voix s’élèvent pour réclamer un modèle de transition juste.
“Notre pays souffre du chômage, et mon fils rêve comme ses pairs de fonder une famille. C’est mieux de migrer que de rester ici et de voir les gens se développer, alors que lui est impuissant et humilié, parce qu’il n’a pas qui l’aider. Je n’attendrai
pas jusqu’à ce qu’il se suicide.” C’est ainsi que Mahmoud résume les raisons qui l’ont poussé à collecter de l’argent pour financer la migration irrégulière de son fils, à travers la Serbie, jusqu’en France, suivant ainsi l’exemple de plusieurs
jeunes de Tataouine.
Nos highlights
Face à l’actualité politique et aux nombreux discours de Kaïs Saied, nos journalistes ont tenté de comprendre le projet du président. Au-delà des analyses et reportages, nous avons écouté 30 heures de discours présidentiels. Quelles sont les thématiques
et mots qui reviennent régulièrement ? Qui Kaïs Saied pointe-t-il du doigt ? Les chiffres qu’il utilise sont-ils réels et vérifiés ? Le webdoc “Ainsi parlait Kaïs Saied” répond à ces questions.
Le professeur de droit constitutionnel Kaïs Saied a remporté l’élection présidentielle de 2019 avec 72,1% des voix, soit environ 2,77 millions d’électeurs et électrices. Cette victoire écrasante sur son opposant lui a conféré une légitimité à s’exprimer et prendre des décisions “au nom du peuple”, sans qu’il ne tienne compte des personnes ne l’ayant pas élu ou s’étant abstenu de voter.
En 2022, nous avons continué à traiter des thématiques qui nous tiennent à cœur et que nous considérons importantes : migration, climat, droits humains, économie…
Nous avons par ailleurs réalisé un portrait inédit de la tenniswoman Ons Jabeur qui a “porté la Tunisie au sommet du tennis” cet été. Grâce à des photos d’archives et des interviews avec elle et ses proches, découvrez son histoire et son parcours.
Où vivent les Tunisien·nes de l’étranger ? La Tunisie se vide-t-elle réellement de ses médecins ? D’où sont originaires les étranger·es vivant sur le territoire ? Pour répondre à ces questions, inkyfada a analysé et mis en infographies les chiffres de l’INS sur les migrations. Dataviz.
À Segdoud, petit village dans la région de Gafsa, un méga projet solaire est sur le point de voir le jour. Entre appropriation des terres et défaut d’engagement social, il ne fait pas l’unanimité.
Premier pays arabe et musulman à autoriser l’avortement en 1973, la Tunisie ne parvient pourtant toujours pas à garantir ce droit à toutes les femmes cinquante ans plus tard. Entre les pénuries de médicaments, les refus des personnels soignants et les inégalités territoriales, quel est réellement l’accès à l’avortement en Tunisie ?
Chaque année, le constat est de plus en plus alarmant : les conséquences du dérèglement climatique sont déjà là et la Tunisie est loin d’être épargnée. Inkyfada s’est projetée jusqu’à la fin du siècle pour montrer, en chiffres, les changements qui guettent le pays si rien n’est fait.
A 27 ans, Ons Jabeur est la deuxième meilleure joueuse de tennis au monde. Elle cumule les titres internationaux, faisant d'elle la première femme tunisienne et arabe à atteindre le plus haut niveau du tennis mondial. inkyfada revient sur son parcours qui l'a mené de Monastir au sommet du tennis.
Depuis la Révolution, la valeur totale des transferts de fonds des Tunisien·nes résidant à l’étranger a considérablement augmenté, jusqu'à atteindre un record durant la pandémie. Pourquoi ? Et quel impact cela a-t-il sur l'économie tunisienne ?
Inkyfada Podcast
Côté sonore, inkyfada podcast a notamment finalisé la série “Femmes en sursis : de l’emprise au féminicide” et a créé “Entre-pôles”, une production qui explore le sujet de la bipolarité en donnant la parole à des personnes concernées ; nous nous sommes
aussi intéréssé·es aux conséquences professionnelles du Covid-19 avec “Covid-19 : 7 vies en suspens”.
Enfin, 2022 marque le lancement de notre série “Un article, un entretien”, dans laquelle des chercheur·ses viennent expliquer leur travail. Dans le 1er épisode, Amine Bouzaiene nous parle de la justice fiscale. De nombreux autres épisodes sont prévus
pour 2023 !
Notre équipe a aussi réalisé deux podcasts en “one-shot” : “Une vie entre parenthèses : Nos histoires avec le cancer” et “Derrière les sans-papiers, il y a mon père”. Ces deux productions ont pour point commun d’être une discussion intimiste sur des sujets
parfois difficiles.
Cette série raconte l’histoire de femmes victimes de violences conjugales qui, pour certaines, ont causé leur mort. C’est le cas de Refka Cherni, tuée par son mari en mai 2021 au Kef. Dans ce podcast, des proches de femmes victimes de féminicide ainsi que des femmes victimes de violences témoignent afin de remettre ces drames au cœur du débat public.
A travers les histoires de Rania et Omar, le podcast "Entre-pôles" dresse le portrait des troubles psychiatriques en Tunisie en donnant la parole aux concerné·es et aux professionnel·les de la santé. Sur fond d'humour et d'amertume, il et elle témoignent de leurs expériences, et décortiquent, chacun·es à sa manière, la réalité des troubles bipolaires et la situation de la psychiatrie en Tunisie.
Le secteur de la recherche en Tunisie, dans les universités, les centres de recherche et les institutions de la société civile, produit chaque année des dizaines de documents de recherche de qualité. Cependant, cette production abondante trouve rarement sa place auprès du grand public et n'est qu'occasionnellement utilisée pour enrichir le débat public.
L'apparition du Covid-19 a chamboulé la vie de nombreuses personnes, notamment d’un point de vue professionnel. Comment les Tunisien.nes n’ayant pas le privilège de travailler à distance ont affronté cette crise ? Quelle est leur situation aujourd’hui ? inkyfada est allée à la rencontre de sept professionnel·les issu·es de différentes régions de la Tunisie : ils et elles reviennent sur les trois dernières années et racontent l’impact ainsi que les séquelles du Covid-19 sur leurs vies.
“Ça n’arrive pas qu’aux autres”. Il y a 12 ans, quand Olfa a appris qu’elle était atteinte d’un cancer, elle n’a pas été surprise. Comme si elle le savait déjà, “instinctivement”. Emna, diagnostiquée l’année dernière, abonde en son sens. “Le corps sait”.
Que signifie être “sans-papier” en France ? Comment se construit-on, loin de ses proches et de sa langue, dans la crainte de l’expulsion ? De Zarzis à Paris, ce podcast intimiste et familial raconte le quotidien et l’héritage de mon père, arrivé en France dans les années 80.
Nos rubriques permanentes
Vous êtes nombreux et nombreuses à suivre cette rubrique : en 2022, les “Stouchis” sont devenus bi-mensuels. Un dimanche sur deux, plongée dans le porte-monnaie d’un·e Tunisien·ne, chaque fois différent·e.
Côté historique, la série “Dessous des dates” continue. Cette année, deux épisodes sont sortis. Le premier s’intéresse au 12 mai 1881 et la signature du traité qui consacre le “protectorat” français sur la Tunisie. Le deuxième raconte le 25 juillet 1957
et l’instauration de la République tunisienne comme nouveau régime politique. Cette date fait particulièrement écho cette année avec le référendum de la Constitution. Le travail d’archives d’Arwa Labidi nous permet de réellement comprendre le présent
à l’aune du passé.
Pour finir, inkyfada a publié plusieurs photoreportages. L’image devient ainsi une véritable forme de narration des problématiques sociales, environnementales, économiques et politiques. Ces travaux sont le fruit de collaboration entre inkyfada et des
photographes indépendant·es.
Entre son travail de professeure de français dans un établissement public et son désir de changer radicalement de vie, Manel mène deux vies différentes, en raison du rythme de travail de son mari.
Le 25 juillet 1957, l’Assemblée constituante tunisienne met fin à la monarchie beylicale et choisit la République comme nouveau régime politique. Elle élit Habib Bourguiba comme président de la République. Celui-ci éclipse complètement la figure de Lamine Bey, dernier souverain de la dynastie husseinite ayant régné durant 252 ans.
Sur les îles Kerkennah, la vie tient à la pêche. Plus qu’une simple activité économique, elle structure l’archipel. Face à la menace de la surexploitation de la mer et du réchauffement climatique, Douraïd Souissi explore l’univers insulaire et son avenir trouble.
Membership et newsletter
Au-delà de nos productions, inkyfada tient aussi à se rapprocher de vous : nous avons donc lancé un programme de membership cette année. En vous inscrivant, vous pourrez consulter votre historique, enregistrer les articles et podcasts qui vous intéressent
et même participer à des événements exclusifs organisés par notre équipe. Abonnez-vous également à notre newsletter, envoyée tous les premiers vendredis du mois, dans la langue de votre choix. Rejoignez notre communauté et contribuez à renforcer notre
indépendance !
Un média indépendant à la pointe de l’innovation éditoriale
Créez votre compte aujourd’hui et profitez d’accès exclusifs et des fonctionnalités avancées. Devenez membre et contribuez à renforcer notre indépendance.
Devenir membre
Recevez le meilleur d'inkyfada dans votre boîte mail.
Abonnez-vous à notre Newsletter et recevez notre sélection d'articles pour ne rien manquer des nouvelles productions !
Merci pour votre inscription
Désabonnez-vous à tout moment