Tahar est agent de sûreté. Malgré un salaire et quelques primes, il a du mal à boucler ses fins de mois et a dû contracter des crédits à la consommation. Pour lui, cette voie professionnelle s’est imposée après la révolution et par “nécessité”, car “il n’y a pas de travail dans le pays”.
D’habitude, Baya passe ses journées derrière son ordinateur dans son bureau, téléphone à la main, enchaînant les rendez-vous. Avec l’annonce du confinement pour endiguer l’épidémie du Covid-19, elle a dû passer en télétravail et en a profité pour retourner chez ses parents dans les environs de Nabeul. “Je ne voulais pas rester seule dans mon studio. Ici, je peux profiter de ma famille tout en travaillant.”