Depuis le début de l’année, les camps de migrant·es d’El-Amra, dans la région de Sfax, cristallisent fantasmes et tensions de plus en plus déconnectés des réalités du terrain. Tandis que les autorités tunisiennes mettent en avant les retours volontaires et une vaste opération de démantèlement lancée début avril, peu de personnes semblent avoir réellement quitté la zone. Face aux thèses complotistes relayées par des responsables politiques, les migrant·es expriment leur consternation.

Dans les rues de Kasserine, les agentes de propreté débutent leur journée dès les premières lueurs de l'aube, affrontant un froid glacial et un travail éprouvant. Faute d’équipement de protection et de matériel, qu’elles doivent souvent acheter elles-mêmes, elles se sentent “humiliées”. Malgré des années passées à servir la communauté, la régularisation de leur situation demeure un rêve inaccessible pour beaucoup d'entre elles.

Nichée au nord-est de la Tunisie, à mi-chemin entre Tunis et Bizerte, la lagune de Ghar El Melh offre un spectacle naturel saisissant véritable, un écrin de nature où l'histoire et la biodiversité se côtoient. Le reportage photographique de Skander Khlif nous invite à un voyage visuel à travers ce paysage unique, où la terre et la mer se rencontrent.

Dans le gouvernorat de Siliana, tout près de Makthar, la Zarda, une fête traditionnelle soufi perdure malgré des pressions de certains rigoristes religieux qui voudraient la voir disparaître. Une façon de lutter contre le terrorisme, selon l’organisateur.