Les accusé·es de terrorisme ont souvent droit à un “traitement préférentiel” : arrestations brutales, incarcérations systématiques dans des conditions dégradantes sans distinction de la gravité du délit, actes de torture... Et quand ils et elles sont ensuite jeté·es en prison, mélangé·es sans distinction aux détenu·es de droit commun, la machine à radicalisation s’enclenche dans les cellules.
Faut-il rapatrier massivement les ex-combattant·es tunisien·nes de l’État islamique pour les juger ? Cette question divise en Tunisie : pour beaucoup, il n’en est pas question. Alors même qu’il serait hasardeux aujourd’hui d’avancer le nombre exact de revenant·es potentiel·les compte tenu de la variation des estimations, le Conseil national de Sécurité a tranché : pour l’instant, seul·es quelques-un·es pourront revenir. Mais du côté de la justice, se pose le problème de la garantie de procès équitables.
Ne manquez plus jamais un article! abonnez-vous à notre newsletter et recevez notre dernière INKYFADA dans votre boîte
(ne vous inquiétez pas, nous nous engageons à ne pas vous envoyer de spam)
Annuler à tout moment