Dans les faubourgs de Tunis, à l’Aouina ou à Ibn Sina, dans le quartier populaire d’El Kabaria, l’atmosphère est particulière. Le bruit du trafic des voitures a laissé place à un calme continu. Un air de rupture du jeûne, le long de la journée et des longues nuits
sous couvre-feu.
À l’inconnue d’une épidémie dont ils et elles ne connaissent pas l’issue ou à l’incertitude des fins de mois, des pertes d’emploi, d’activités en suspens ou au ralenti, chacun·e s’adapte. Pour celles et ceux qui assurent une activité “essentielle”,
des épicier·es aux ramasseur·ses d’ordures, par contre, il n’y aura pas de pause.
Devant les cafés fermés, dans les rues vidées ou à l’abri des regards, à la lisière du bois, certain·es tentent de maintenir quelques habitudes ou de tuer l’ennui.
Progressivement, les mesures s’assouplissent et le couvre-feu s’allège. Des commerces rouvrent leurs portes et les transports en commun accueillent de nouveau leurs usager·es. Encore masqué·es.
22 avril 2020.
Un bélier nommé "Maximus", exactement un mois après le début du confinement général.
Ibn Sina, El Kabaria, Tunis.
© Ahmed Thabet | inkyfada
17 avril 2020.
"Nous n'avons pas besoin du choléra en plus du corona", un ramasseur d'ordures.
Ibn Sina, El Kabaria, Tunis.
© Ahmed Thabet | inkyfada
22 avril 2020.
Une femme sortie faire ses courses.
Ibn Sina, El Kabaria, Tunis.
© Ahmed Thabet | inkyfada
22 avril 2020.
Épicier, un métier "essentiel" pendant le confinement.
Ibn Sina, El Kabaria, Tunis.
© Ahmed Thabet | inkyfada
22 avril 2020.
Les habitués se retrouvent devant la devanture d'un café contraint de baisser ses rideaux depuis le 13 mars, à partir de 16h, puis totalement à l'annonce du confinement général.
Ibn Sina, El Kabaria, Tunis.
© Ahmed Thabet | inkyfada
22 avril 2020.
Deux amis se retrouvent à la lisière du bois, à l'abri des regards. "C'est la dernière rencontre avant Ramadan".
Ibn Sina, El Kabaria, Tunis.
© Ahmed Thabet | inkyfada
2 mai 2020.
Plus d'une semaine après le début du mois de Ramadan, une jeune femme étend son masque et se pose sur son balcon à quelques minutes de la rupture du jeûne.
L'Aouina, Tunis.
© Ahmed Thabet | inkyfada
2 mai 2020.
En attendant la rupture du jeûne, un jeune homme assis à sa fenêtre.
L'Aouina, Tunis.
© Ahmed Thabet | inkyfada
2 mai 2020.
Dans la cour d'un immeuble, deux hommes se retrouvent pour un café, après la rupture du jeûne.
L'Aouina, Tunis.
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18 mai 2020.
Avenue Habib Bourguiba. Le célèbre café accolé au théâtre municipal est fermé depuis le début du confinement.
Centre-ville, Tunis.
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18 mai 2020.
"Travailleurs sans salaire, mars-avril-mai", une banderole de l'UGTT étendue sur l'avenue Habib Bourguiba. Beaucoup de travailleur·euses se sont retrouvé·es sans revenu avec l'arrêt des activités dans de nombreux secteurs.
Centre-ville, Tunis.
© Ahmed Thabet | inkyfada
18 mai 2020.
Trois amis improvisent une partie de football dans l'une des artères principales du centre-ville de Tunis, d'habitude très fréquentée.
Centre-ville, Tunis
© Ahmed Thabet | inkyfada
18 mai 2020.
De nombreux commerces ont dû baisser leur rideau pendant la période de confinement.
Centre-ville, Tunis.
© Ahmed Thabet | inkyfada
18 mai 2020.
Les transports publics reprennent progressivement leur rythme habituel.
Centre-ville, Tunis.
© Ahmed Thabet | inkyfada
18 mai 2020.
Les usager·es recommencent à prendre le métro au quotidien avec le déconfinement progressif et la reprise du travail. Beaucoup portent des masques.
Centre-ville, Tunis.
© Ahmed Thabet | inkyfada
18 mai 2020.
À l'approche de l'Aïd, les boutiques ont pu rouvrir leurs portes depuis quelques jours.
Centre-ville, Tunis.
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18 mai 2020.
Il n'est plus recommandé aux personnes âgées de rester confinées.
Centre-ville, Tunis.
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18 mai 2020.
La rue de Marseille se remet en mouvement à quelques jours de la fin du mois de Ramadan.
Centre-ville, Tunis.
© Ahmed Thabet | inkyfada