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#Her Name is ...

“Son mari ne lui a laissé aucune chance de survivre”. Le 9 mai 2021, le mari de Refka Cherni, agent de la garde nationale, a tiré cinq fois avec son arme de service sur son épouse. La jeune femme avait porté plainte contre lui pour violences 48h avant.
13 Décembre 2021
series [{"user_id":"1540","role":"Accompagnement \u00c9ditorial"},{"user_id":"1473","role":"Montage, Habillage Sonore; Mixage"},{"user_id":"1487","role":"Illustration"},{"user_id":"1547,1537","role":"Traduction"}] https://inkyfada.com/wp-content/uploads/2021/12/Podcast-Femmes-en-sursis-EP1.mp3 https://inkyfada.com/wp-content/uploads/2021/12/Femmes-en-sursis-EP1-ar-1.srt https://inkyfada.com/wp-content/uploads/2022/05/Femmes-en-sursis-EP1-fr.srt Femmes en Sursis, de l’emprise au féminicide | Épisode 1: #Her Name is ... - نسا في "سرسي"، من السطوة إلى قتل النساء | الحلقة 1: # إسمها... Épisode 1: #Her Name is ... - الحلقة 1: # إسمها... “Son mari ne lui a laissé aucune chance de survivre”. Le 9 mai 2021, le mari de Refka Cherni, agent de la garde nationale, a tiré cinq fois avec son arme de service sur son épouse. La jeune femme avait porté plainte contre lui pour violences 48h avant. “لم يترك لها زوجها أدنى فرصة للنجاة". يوم  9 ماي 2021، أطلق زوج رفقة الشارني وعون الحرس الوطني خمس طلقات على زوجته باستعمال مسدس عمله. قبل الجريمة بـ48 ساعة، كانت الشابة قد أودعت شكوى ضده. 61267
Une création de
Noujoud Rejbi
Accompagnement Éditorial
Rym Amami
Montage, Habillage Sonore; Mixage
Oussema Gaidi
Illustration
Tayma Ben Ahmed
Traduction
Nadya Benhalim, Nesrine Zribi

Dans cet épisode, on découvre - à travers le témoignage de son frère, de Karima Brini, présidente de l’association Femme et Citoyenneté du Kef, de l’avocate chargée du dossier et de l’ancien chef de l’unité de police spécialisée de lutte contre les violences faites aux femmes du Kef - le quotidien de Refka marqué de violences physiques, économiques et verbales perpétrées par son mari. 

Mariée depuis 2018, cette dernière était sous son emprise. Elle l’aimait, lui trouvait des excuses et cachait ces violences à sa famille. Lorsqu’elle a perdu son travail pendant le confinement de 2020, il ne lui donnait plus d’argent pour vivre. Elle ne pouvait donc plus subvenir à ses besoins et à ceux de son fils. 

Le 7 mai 2021, elle n’en peut plus. Violentée physiquement par son mari, elle décide d’aller porter plainte. Inquiète à propos de sa stabilité financière et celle de son fils, elle franchit le pas du commissariat où les policiers tentent de l’intimider. 

Le 8 mai, par peur des représailles de son époux, elle abandonne la plainte. Le 9 mai, ce dernier l’assassine. 

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Femmes en Sursis, de l’emprise au féminicide

Cette série raconte l’histoire de femmes victimes de violences conjugales qui, pour certaines, ont causé leur mort. C’est le cas de Refka Cherni, tuée par son mari en mai 2021 au Kef. Dans ce podcast, des proches de femmes victimes de féminicide ainsi que des femmes victimes de violences témoignent afin de remettre ces drames au cœur du débat public.

Les derniers épisodes

Traitement médiatique : la double peine des femmes victimes de violences

"Étouffons l’affaire et marions-la à son violeur” s’exclame Ala Chebbi, présentateur du talk-show Andi Mankolek. Il parle d’une mineure violée par trois membres de sa famille et tombée enceinte. Ces propos légitimant les violences faites aux femmes sont monnaie courante dans plusieurs émissions tunisiennes. Un traitement aux conséquences dramatiques sur les victimes et leurs proches.

Souad, victime et coupable

“Je n'avais aucune intention de tuer mon mari, je voulais seulement protéger ma fille”. En 2019, Souad est condamnée à perpétuité pour avoir assassiné son époux. Ce dernier la violentait depuis des années, elle et leurs quatre enfants. La légitime défense n’a pas été retenue. À travers une lettre de Souad, écrite depuis la prison et le témoignage de ses enfants, nous allons vous raconter son histoire. 

La survivante

“Ça y est, je ne pouvais plus vivre avec lui. Je me disais que s'il se comportait ainsi avec moi maintenant, demain il pourrait me tuer à coup sûr”, Amira a été victime de violences conjugales pendant 16 ans. Aujourd’hui, elle a fui avec ses enfants et a décidé de nous raconter son histoire.

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