Dans l’affaire communément connue maintenant comme “l’affaire des 17” et qui concerne depuis février 2023 de nombreuses personnalités politiques, journalistes et militant·es, les accusé·es encourent des condamnations allant jusqu’à la peine capitale.
Pourtant, à l’heure actuelle, il s’agit de dossiers vides et des témoignages d’informateurs peu convaincants, tandis qu'ils et elles sont accusé·es de complot contre la sûreté de l'Etat.
Le lundi 17 avril, c’est autour du leader du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, de se faire arrêter à son domicile et d’être emmené pour un interrogatoire auquel ses avocats n’ont pas été autorisés à assister.
Au cours de cet épisode, nos invité·es analysent la situation politique actuelle et son impact sur l'Etat de droit dans le pays. Ils et elles examinent les accusations portées contre les personnes concernées et les implications pour le système judiciaire
tunisien. On se penche particulièrement sur les dysfonctionnements de la justice et la pression exercée par le président Kais Saied sur le pouvoir juridictionnel - transformé en fonction - pour en faire un outil de répression.
Ce podcast s'inscrit dans une collaboration avec la commission internationale des juristes (ICJ).
Invité.es :
Fida Hammami, Commission Internationale des Juristes (CIJ)
Ahmed Souab, militant et juge administratif à la retraite
Malek Khadhraoui, directeur de publication à inkyfada
Modératrice : Emna Chebaane, Directrice éditoriale d'inkyfada
Pour lire l'enquête d'inkyfada :
“Complot contre la sûreté de l’État”: des dossiers vides pour éliminer l’opposition