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Africa vers la fin de l'Antiquité

Maures, Africains (Berbères et Puniques romanisés) et Romains : C’est la population d’Africa, la province d’Afrique romaine pendant les cinq derniers siècles de l’Antiquité. Une population fervemment christianisée, qui ne recule pas face aux persécutions et aux querelles religieuses. En 439, de nouveaux arrivants, les Vandales, essaient en vain d’imposer leur église arianiste. Chassés par les Byzantins, en 533, ces derniers ne sont pourtant pas les bienvenus.
04 Avril 2023
series [{"user_id":"1473","role":"Montage sonore et Musique"},{"user_id":"2571","role":"Illustration"},{"user_id":"1540","role":"Production"}] https://inkyfada.com/wp-content/uploads/2023/04/Podcast-Ifriqiya-E1_Africa-vers-la-fin-de-lAntiquite.mp3 Ifriqiya à l’époque de transition | Épisode 1 : Africa vers la fin de l'Antiquité - إفريقية في العصر الانتقالي | الحلقة 1: إفريقية في نهاية العصر القديم Épisode 1 : Africa vers la fin de l'Antiquité - الحلقة 1: إفريقية في نهاية العصر القديم

Maures, Africains (Berbères et Puniques romanisés) et Romains : C’est la population d’Africa, la province d’Afrique romaine pendant les cinq derniers siècles de l’Antiquité. Une population fervemment christianisée, qui ne recule pas face aux persécutions et aux querelles religieuses. En 439, de nouveaux arrivants, les Vandales, essaient en vain d’imposer leur église arianiste. Chassés par les Byzantins, en 533, ces derniers ne sont pourtant pas les bienvenus.

كان سكان مقاطعة أفريكا الرومانية على مدى القرون الخمسة الأخيرة من العصر القديم يتكونون من مجموعات المور والأفارقة (البربر والبونيقيين المُتَرومِنين) والمستوطنين الرومان. وكانوا في أغلبهم مسيحيين أشدّاءَ الحميّة، لا يخشون الاضطهادات والخوضَ في النزاعات الدينية. ثم جاء الوندال في سنة 439 م، فحاولوا فرضَ مذهبهم الأريوسي بلا جدوى، ثمّ بدَّد البيزنطيون شملَهم سنة 533 م. لكنّ أفريكا لم ترحّب كثيرا بهؤلاء "المُخلّصين".

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Une création de
Ghassen Amami
Montage sonore et Musique
Oussema Gaidi
Illustration
Xeima Mateu
Production
Rym Amami

Les Romains prennent Carthage et ses possessions en 146 Av. JC. C’est ainsi qu’est née Africa, la province d’Afrique romaine qui, pendant le siècle suivant, s’attachera la Numidie et la Tripolitaine.

Les Romano-africains, Puniques et Berbères romanisés, les Maures qui ont gardé leur langue et mode de vie ancestral et les colons romains en constituent la population, durant plus de quatre siècles. Ils embrassent le christianisme avec une telle ferveur que, très tôt, la province deviendra de loin la plus christianisée de l’Empire romain occidental. 

Longtemps persécutés par Rome, les Africains chrétiens seront emportés par la tourmente du schisme donatiste, quand le christianisme deviendra la religion officielle de l’Empire.

En 439, les Vandales venus s’installer en Afrique romaine, offriront au pays l’une des plus belles et inconnues pages de son histoire, malgré les tensions religieuses provoquées par leur arianisme. En 533, ils sont chassés par les Byzantins de Justinien qui, venus en libérateurs, ne s’attendaient pas à la résistance féroce des Maures. 

Le pays sombre dans une profonde crise socio-économique, des dizaines de forteresses sont érigées sur les frontières, mais la province parvient à sauver Byzance des Perses Sassanides en offrant une dynastie locale au trône impérial, les Héraclides, en 610. Or, c’est quelques années plus tard que les Arabes feront leur entrée en scène…

Nous avons aujourd'hui le plaisir d'avoir pour invités: M. Taher Ghalia, historien et archéologue spécialisé en architecture et  mosaïque de l'Antiquité tardive et M. Mohamed Ben Abbes, historien spécialisé en Antiquité tardive et en Haut Moyen-Âge.

*Le réalisateur du podcast adresse ses sincères remerciements aux respectables professeurs Adnan El Ghali et Noureddine Boukhchim.

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Ifriqiya à l’époque de transition

"Ifriqiya à l’époque de transition" est un podcast qui vous plonge dans l'une des périodes les plus insolites de l'histoire, celle de la province d'Afrique romaine et byzantine, rebaptisée Ifriqiya par les Arabes. Cette époque est marquée par les peuples autochtones berbères, qui ont su assimiler et faire évoluer les langues et les religions étrangères qui se sont invitées de gré ou de force – surtout de force- sur leur terres ancestrales, ainsi que les nouveaux arrivants, les Arabes, qui se sont installés après des décennies de guerres incessantes. Six éminents.e.s universitaires tunisien.ne.s, historien.ne.s et archéologues, ont eu l'extrême amabilité de nous accompagner lors de ce voyage dans le temps.

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