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| ÉPISODE 10

L’élection présidentielle de 2024 en Tunisie : de la non-compétition au non-politique

Lors de l’élection présidentielle de 2024, la promesse d’un choix démocratique s’est effacée au profit d’une scène politique verrouillée. Avec seulement trois candidatures validées et un taux de participation inférieur à 30 %, le scrutin a davantage confirmé le pouvoir de Kaïs Saïed qu’il n’a exprimé la volonté populaire, comme le montre l’étude « L’élection présidentielle de 2024 en Tunisie : de la non-compétition au non-politique » réalisée par Omar Kardous, suivie par Amine Kharrat.
07 Octobre 2025
series [{"user_id":"1473","role":"Design Sonore"},{"user_id":"1408","role":"Illustrations et arts num\u00e9riques"}] https://inkyfada.com/wp-content/uploads/2025/10/ArticleEntretien-Episode-10-Lelection-presidentielle-de-2024-en-Tunisie-de-la-non-competition-au-non-politique.mp3 Un article, un entretien - Episode 10: L’élection présidentielle de 2024 en Tunisie : de la non-compétition au non-politique | لكل مقال حوار - الحلقة 10: الإنتخابات الرئاسية ل2024 في تونس: من اللّامنافسة إلى اللاسياسيّ Episode 10: L’élection présidentielle de 2024 en Tunisie : de la non-compétition au non-politique | الحلقة 10: الإنتخابات الرئاسية ل2024 في تونس: من اللّامنافسة إلى اللاسياسيّ
Lors de l’élection présidentielle de 2024, la promesse d’un choix démocratique s’est effacée au profit d’une scène politique verrouillée. Avec seulement trois candidatures validées et un taux de participation inférieur à 30 %, le scrutin a davantage confirmé le pouvoir de Kaïs Saïed qu’il n’a exprimé la volonté populaire, comme le montre l’étude « L’élection présidentielle de 2024 en Tunisie : de la non-compétition au non-politique » réalisée par Omar Kardous, suivie par Amine Kharrat.

في الانتخابات الرئاسية التونسية لسنة 2024، تراجعت وعود الاختيار الديمقراطي أمام مشهد سياسي مغلق. بثلاثة مترشحين فقط ونسبة مشاركة لم تتجاوز 30%، أكّد الاقتراع استمرار سلطة قيس سعيّد أكثر مما عبّر عن إرادة الشعب، كما تكشف دراسة « الانتخابات الرئاسية في تونس لسنة 2024: من غياب التنافس إلى غياب السياسة » للباحث محمد عمر كردوس تحت إشراف أمين الخراط.
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Une création de
Manel Lassoued
Design Sonore
Oussema Gaidi
Illustrations et arts numériques
Hathemi Smedhi

Réalisée par l’analyste politique Omar Kardous et suivie par Amine Kharrat., l’étude « L’élection présidentielle de 2024 en Tunisie : de la non-compétition au non-politique » analyse comment le dernier scrutin présidentiel tunisien s’est transformé en un processus dépourvu de véritable compétition politique. Ce qui fut un symbole de la transition démocratique est devenu un mécanisme de contrôle où les voix dissidentes sont écartées, les lois remodelées et les institutions alignées sur le pouvoir exécutif.

Sous la supervision d’une instance électorale dont l’indépendance est contestée, seules trois candidatures ont été autorisées, réduisant considérablement le pluralisme politique. Avec un taux de participation de 28,8 % dont seulement 6 % de jeunes votants, Kaïs Saïed a remporté plus de 90 % des suffrages. Des résultats comparables à ceux observés dans des régimes autoritaires comme l’Algérie, la Russie ou le Rwanda, où les élections servent davantage à légitimer le pouvoir qu’à représenter le choix des citoyens.

À travers une lecture historique et institutionnelle, l’étude replace ce scrutin dans une trajectoire plus large, celle qui mène des espoirs démocratiques de 2011 à la consolidation autoritaire amorcée après le coup de force du 25 juillet 2021. Au-delà des chiffres, elle met en évidence le passage d’une compétition politique restreinte à un espace dépolitisé où la répression, la désillusion et l’érosion de la vie politique redéfinissent le sens même du vote.

Lien de l’étude: https://www.albawsala.com/fr/publications/rapports/20257113 

Un article, un entretien

Le secteur de la recherche en Tunisie, dans les universités, les centres de recherche et les institutions de la société civile, produit chaque année des dizaines de documents de recherche de qualité. Cependant, cette production abondante trouve rarement sa place auprès du grand public et n'est qu'occasionnellement utilisée pour enrichir le débat public.

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