Le détournement de fonds par Mahmoud Ben Ayed, la participation tunisienne à la Guerre de Crimée, la mission de recouvrement confiée par Ahmed Bey à Kheireddine, la désignation de Léon Roche au Consulat général français de Tunis, l'avènement de Mohamed Bey II, l’impôt capitulaire et les réactions tribales, la révolte de Ghouma Mahmoudi, la promulgation du Pacte fondamental… Tous ces événements qui ont marqué la période 1851-1857 auront des répercussions sur le cours de l’Histoire du pays.
إختلاس محمود بن عياد لأموال الإيالة، المشاركة التونسية في حرب القرم، مهمة إسترداد الأموال المنهوبة التي كلف بها أحمد باي الأميرالاي خير الدين، تعيين ليون روش على رأس القنصلية العامة الفرنسية في تونس، وصول محمد باي الثاني إلى سدة الحكم، ضريبة الإعانة وردود الفعل القبلية، ثورة غومة المحمودي، إعلان عهد الأمان… سيكون لكل هذه الأحداث التي وقعت بين سنة 1851 وسنة 1857، تداعيات هامة على مجرى تاريخ البلاد.
Bien que l’armée de Ahmed bey ne pût rien faire contre l’annexion française du territoire tunisien de Nahd en 1851, elle fut mobilisée deux ans plus tard pour participer, sous le commandement du Général Rachid, à la guerre russo-ottomane en Crimée, aux côtés des forces du Sultan et de ses alliés français, britanniques et italiens.
En 1852, le premier d’une série de grands détournements de fonds beylicaux eut lieu: Mahmoud Ben Ayed, courtisan très proche d’Ahmed Bey, chargé de la plupart des transactions commerciales et financières du pays, se réfugie en France après avoir vidé les caisses de la Régence.
A la mort de Ahmed bey, et peu après l’avènement de Mohamed Bey au pouvoir en 1855, Léon Roche débarque à Tunis en tant que nouveau Consul Général du Second Empire français. Avec lui, l’influence française sur le nouveau Bey et sur les affaires de la Régence est dangereusement plus accentuée. Ses liens avec la révolte du rebelle tripolitain réfugié au sud tunisien, Ghouma Mahmoudi, sont avérés.
Sous les menaces d’une énième escadre française, Mohamed Bey sera obligé de promulguer le Pacte fondamental en septembre 1857.
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