"Je ne crois pas en un dieu qui ne sait pas danser" (Nietzsche,
Ainsi parlait Zarathoustra).
La danse est la première expression artistique connue de l'humanité.
Pourquoi dansons-nous ?
C'est une question qui résonne avec les pas et gestes des hanches, car la danse est un texte écrit par le corps dans un alignement inconditionnel avec la vie. C'est une paraphrase d'histoires anciennes et nouvelles et le rappel d'une mémoire et de représentations
éparses de la réalité et du quotidien.
Au rythme de Bounouara et du Fezzani, nous partons pour un voyage dans lequel nous explorons les histoires que racontent les corps de femmes et d'hommes depuis des générations. Qu'est-ce que la danse folklorique tunisienne, et peut-on la limiter à ses
étiquettes et définitions ?
Que raconte cette expression spontanée, naturelle, qui a tissé son tissu d'accumulations temporelles et géographiques, d'introspection culturelle, sociale, économique et politique ?
Ce corps dansant qui s'identifie au rythme au point de se dissoudre, comment se forme-t-il ? Qui trace ses limites et comment les transcender ?
Pourquoi avons-nous dansé dans le passé ? Pourquoi dansons-nous aujourd'hui ? C'est la question à laquelle tente de répondre ce quatrième épisode de Tbarbich.